Publié dans Editorial

Séries noires !

Publié le jeudi, 09 juin 2022

Péril … noir en la demeure ! Des séries noires de rapt de jeunes filles suivi d’injection de substance hallucinogène forte affolent l’opinion publique, en général, les parents en particulier et notamment les autorités étatiques. Psychose dans la ville ! Terreur dans les esprits.
Il n’y a pas un jour sans que l’on rapporte à travers les médias des cas de kidnapping ou de rapt ayant pour cibles privilégiées les jeunes filles sinon de jeunes femmes. Du coup, observateurs, simples citoyens, dans les salons, sur la place publique, dans les taxi-be s’emballent dans les débats. Des questionnements sans réponses valables ou concrètes autour de quelques axes. Y aurait-il un cerveau ou une organisation qui télescope ou qui planifie des actes odieux ? Seraient-ce des tentatives de déstabilisation ? Seraient-ils des actes de terrorisme qui voudraient tout simplement ébranler les esprits ? D’autres séries de questions sans réponses claires aussi surgissent de nulle part. Dans quel but ? Ou dans quel intérêt ? Sinon, pour l’intérêt de qui ? Tellement opaques, ces phénomènes troublants entretiennent trop de zones d’ombre. Et les rumeurs vont bon train !
A en croire aux rapports des Forces de l’ordre, on a affaire à des actes organisés, planifiés ou centralisés dans la mesure où l’on remarque le même mode opératoire. Rapt ou kidnapping de jeunes par le moyen des véhicules tout-terrain aux vitres teintées. Et libération quelques temps après et les jeunes filles victimes sont droguées par des produits hallucinogènes durs. Une chose semble être sûre, à l’approche d’un évènement crucial pour l’avenir du pays, on fomente toujours des actes terrorisant la peuple. On crée des vagues de crime provoquant la psychose au sein de la population. Il y a toujours des malins abrutis capables de mijoter des troubles auprès des gens.
Une autre certitude surgit. On veut, parait-il, tordre le cou du régime Orange. On crée des cadres de vie difficiles à gérer qui, au final, risqueront de faire apparaitre l’incompétence des tenants du pouvoir à contrôler la situation. Effectivement, les Forces de défense et de sécurité (FDS) sont quelque peu dépassées par les évènements. Dans une certaine mesure, ils ont montré leur limite. Dans ce cas, l’objectif serait de mettre à nu l’inaptitude des dirigeants et ainsi créer des doutes au sein de la population.
L’hypothèse d’actes de déstabilisation, semble tenir debout. Quand le régime dirigé par Rajoelina s’ébranlera, une telle éventualité servira l’intérêt des détracteurs du pouvoir en place. Sans doute, les ennemis du régime Orange se frotteront les mains. Et le meilleur moyen de perturber la sérénité des tenants du pouvoir consiste à créer des troubles psychologiques auprès des concitoyens et d’engendrer des troubles à l’ordre public.
A tout cela s’ajoute les séries « noires » de la JIRAMA. Il n’y a pas non plus de jour ou de nuit sans que l’on ne subisse pas les coupures d’eau et surtout d’électricité. C’est vraiment la galère ! Le Chef de l’Etat, lui-même, devait faire la mauvaise expérience des coupures sauvages. Il n’hésite pas à le qualifier de sabotage. En effet, quand le délestage fait le sien en plein discours présidentiel, il y a de quoi à provoquer l’ire du numéro Un du pays.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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